Gallipato vous présente :
BOMBINA MAXIMA : REPRODUCTION 2008
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En raison d'une maintenance exclusivement en terrarium d'intérieur, aucune ponte n'a pu être constatée en 2006 et 2007. Au printemps 2008, le groupe de 8 bombinas maxima était réduit à 5 exemplaires, dont le plus ancien avait les pattes avant paralysées. Il a cependant vécu avec ce handicap durant près d'un an, car il arrivait à se nourrir (en l'aidant). Les accidents, évasions et sûrement la négligence expliquent le reste. Il était urgent de réagir.

Placés en extérieur (voir article spécifique), les 4 survivants (2 M + 2 F) ont assuré les pontes malgré la noyade d'une femelle au moment de l'accouplement, ce qui arrive de temps en temps. Les reproducteurs sont rentrés en terrarium au moment où éclosent les premiers têtards. Ces derniers sont nourris une fois par semaine par la distribution de mini croquettes (une quinzaine par semaine) provenant de restes utilisés à la nourriture de tortues terrestres et de pogonas.

Au moment où j'écris ces lignes, je peux estimer la population des juvéniles à une douzaine d'exemplaires minimum (ils se cachent bien, les bougres !). Ceux-ci se sont transformés en juillet/août, restant très aquatiques les premiers jours. Leur enclos est arrosé chaque jour où il ne pleut pas. Une boîte de drosophiles est mise à disposition 2 fois par mois. Un tas de fruits et de tomates en décomposition est entretenu à proximité des boîtes afin de nourrir ces minuscules insectes, qui sont par ailleurs protégés de l'eau par une brique faîtière. Ce coin est lui-même protégé des pluies par une plaque de polycarbonate transparent.

Voilà pour l'essentiel. L'ensemble des photos permettra au lecteur de se faire une idée plus précise de la façon de procéder. Je compléterai ces lignes plus tard pour préciser le nombre d'individus arrivés à bon port.

Pour répondre à une question qui m'a été posée à quelques reprises par des passionnés, je tiens à préciser, qu'en raison d'une reproduction très réduite, comme vous avez pu le voir, je ne suis pas en mesure de fournir des exemplaires à d'autres amateurs, surtout pas des adultes, ce qui, je le précise suppose deux années de soins assidus (et de dépenses à la hauteur des enjeux).

Ce qui serait possible, pour ceux qui savent patienter et si l'opération de reproduction 2008 est couronnée de succès, ce serait la fourniture de têtards dans deux ans. Suivez sur le site les évènements et recontactez-moi si tout se passe comme prévu.

Sans vouloir faire de pub aux sympathiques animateurs de La Ferme Tropicale, à Paris, je précise que des exemplaires de Bombinas y sont disponibles (ce n'est pas donné, je le reconnais) mais que, c'est à confirmer, aux dernières nouvelles, le certificat de capacité serait nécessaire. Cependant, dans ce domaine, il vaut mieux se renseigner à la source. Vous n'aurez aucune difficulté à trouver les coordonnées de la boutique qui possède par ailleurs un site Internet très intéressant et, ce qui mérite d'être souligné, tenu impeccablement à jour.

J'ai fait quelques progrès sur les photos, mais ce n'est pas encore tout à fait çà. Pour une meilleure lisibilité, vous pourrez les regarder agrandies (et les télécharger éventuellement pour un usage non commercial) en cliquant sur les liens correspondants dans la page HTML. Merci pour votre visite et bonne navigation.

Gallipato. 24 août 2008.
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Fig. 1 : Vue d'ensemble d'une partie de la fosse d'élevage
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Fig. 2 : Les protections retirées laissent voir l'un des mini bassins
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Fig. 3 : Et faîtière redressée, on aperçoit les boîtes de drosophiles
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Fig 4 : Vue sur 4 juvéniles dont l'un, dans l'eau, a encore sa queue
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Fig. 5 : Taille de deux des juvéniles, à comparer aux lentilles d'eau
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Fig. 6 : Gros plan sur l'un des juvéniles (1.5 cm env.)
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